Quand on entre dans l’univers de la voyance, on découvre vite une incroyable variété de cartes : tarot de Marseille, oracle de Belline, Lenormand, oracle Gé, et bien d’autres encore. Chaque jeu a ses propres codes, son énergie, son symbolisme. Pour le profane, cela peut sembler ésotérique, voire confus. Mais pour un voyant expérimenté, ces cartes sont des outils de lecture, de guidance et de connexion à une réalité subtile. Alors, comment ça fonctionne ? Et pourquoi autant de jeux différents ?
Le tarot de Marseille est sans doute le plus connu de tous.
Composé de 78 cartes, dont 22 arcanes majeurs (le Bateleur, la Papesse, la Mort, etc.) et 56 arcanes mineurs (coupes, bâtons, deniers, épées), le tarot de Marseille est un outil extrêmement riche. Il permet d’explorer toutes les dimensions de la vie : affective, professionnelle, spirituelle. Les voyants qui l’utilisent y trouvent des archétypes puissants, des symboles universels qui parlent à l’inconscient.
Créé au XIXe siècle, redécouvert par le célèbre voyant Belline, son oracle se compose de 53 cartes colorées, portant chacune un mot-clé et un symbole (Ruine, Réussite, Feu, etc.). Plus direct que le tarot, il est souvent utilisé pour répondre à des questions précises. Sa force réside dans la clarté de ses messages, et dans la capacité de l’interprète à établir des liens entre les cartes.
Depuis quelques années, de nombreux créateurs ont développé leurs propres oracles, souvent illustrés de manière artistique, portant sur des thèmes variés : anges, animaux totems, chakras, féminin sacré… Ces jeux sont généralement plus libres que le tarot ou le Belline. Ils n’ont pas de structure fixe, ce qui permet au médium de les interpréter de manière intuitive, presque méditative.
Inspiré des méthodes de la célèbre voyante Marie-Anne Lenormand, le jeu de 36 cartes mêle simplicité et précision. Chaque carte représente un symbole (cavalier, cercueil, livre, anneau…) et leur combinaison permet de dresser des “tableaux” divinatoires riches de détails. Très apprécié en cartomancie traditionnelle, il demande un apprentissage rigoureux.
Le rôle du praticien ne se limite pas à “tirer les cartes”. Il s’agit d’un véritable travail d’interprétation, de connexion et d’intuition. Lors d’un tirage, le voyant va souvent demander au consultant de se concentrer sur une question. Ensuite, selon sa méthode, il réalise un tirage en croix, en fer à cheval, en ligne ou en pyramide.
Mais ce ne sont pas les cartes qui “parlent” seules. C’est l’intuition, la sensibilité du voyant, sa capacité à capter les énergies du moment, qui donne tout son sens au tirage. Deux voyants utilisant le même jeu pourront donner des interprétations différentes, parce qu’ils “ressentent” différemment.
Certains praticiens n’hésitent pas à combiner plusieurs jeux. Par exemple, un tirage au tarot de Marseille pour poser le cadre, suivi d’un oracle pour affiner une réponse émotionnelle. Ce mélange permet d’enrichir la lecture, mais demande une solide maîtrise de chaque support.
Un voyant digne de confiance n’utilise pas les cartes pour vous faire peur ou vous manipuler. Les messages doivent être transmis avec bienveillance, même quand ils révèlent une difficulté. Aucun jeu n’a pour vocation d’annoncer un malheur de façon définitive. Les cartes sont là pour guider, alerter, éclairer. Pas pour enfermer.
Attention également à ceux qui vous vendent des jeux “magiques” ou prétendent qu’un oracle peut tout résoudre sans travail personnel. La divination est une aide, pas une solution miracle.
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